12 février 2019

Découverture du collatéral sud

Les anciennes tuiles qui couvraient le collatéral sud ont en partie été retirées, dévoilant l’espace entre la charpente et le dessus des voûtes.

 

 

Sans surprise là encore, les zones les plus exposées aux infiltrations sont à reprendre, non seulement les chevrons mais aussi une panne transversale dont l’état de dégradation est assez spectaculaire.

 

 

Les pierres ont beaucoup souffert, certaines statues du XVIème siècle sont très dégradées, de la végétation ayant poussé dans les fentes entre les pierres disjointes.

 

 

Les « pots à feu » (ornements de pierre en forme de vases fixés au sommet des contreforts) sont soit déjà tombés, soit ne tiennent plus beaucoup.

 

 

Sur la toiture de la nef, une bâche de protection bleue a été fixée qui permettra de protéger la charpente des éventuelles pluies à venir.

 

 

Dans l’église, des sondages ont été faits afin de vérifier l’état de la charpente située sous le revêtement en plâtre.

 

 

La découverte majeure de cette semaine est située dans le sous-sol de l’ancienne poste : afin de préparer la structure en bois qui confortera le pilier qui est à l’origine d’un certain nombre de désordres, des sondages ont été réalisés dans le but de retrouver les murs de fondation de l’église et de voir s’il est envisageable d’y appuyer le renfort.

 

 

Non seulement les fondations de l’églises sont bien du côté de la façade de l’ancienne poste (confirmant par là même que ce dernier bâtiment à été construit là où il était prévu initialement un portail pour l’église), mais à 52cm sous le sol en terre battue, on trouve un dallage en tommettes dans un état de conservation particulièrement bon. Les compagnons présents sont tous unanimes pour affirmer que ces tommettes remontent au moins au XVIIIième siècle.

 

 

À quoi pouvait bien servir ce sol en tommettes (il ne correspond pas au sol de l’église…) ? À quelle époque à t-il été recouvert de remblais ? Voila des questions auxquelles il ne semble pas y avoir de réponses à l’heure actuelle.

 


Aperçu des dégâts constatés au dessus du collatéral sud sur les pierres, la végétation qui s'est incrustée dans les fissures des murs, les sculptures endommagées, et sur la photo de droite un pignon qui soutenait l'un des "pot-à-feu", que l'on aperçoit au pieds de l'architecte à l'arrière-plan.

Vues en haut du collatéral sud : la photo ci-contre résume bien l'étendue des dégâts tant sur la maçonnerie que sur les charpentes et sculptures : les pierres effritées seront intégralement à remplacer, de même que la "panne" (grosse pièce de bois sur laquelle reposent les chevrons).


 

 

Des sondages ont été effectués dans le caisson en plâtre au dessus de la nef, qui confirment la nécessité de la dépose envisagée.

 

Le dallage en tommettes qui se situe à 52cm sous le sol en terre battue de la cave de l'ancienne poste. Il est en excellent état.

Le mur juste derrière est un mur de fondation qui aurait du supporter un portail de l'église qui n'a jamais été construit.